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Nou kontan Lagwiyan'n
23 août 2011

Ilet la Mère

Nous embarquons de bon matin afin d'aller tester les saïmiri de l'Ilet la Mère...

Nous n'avons pas été déçu de notre balade !!!!!

En 1852, le pénitencier de l’Ilet la Mère est ouvert. Il s’agit de l’un des premiers bagnes de Guyane avec celui des Iles du Salut. Il est constitué d’une quinzaine de bâtiments pouvant chacun accueillir 40 détenus. Les déportés politiques sont les premiers à arriver. Ils seront suivis et remplacés par les condamnés aux travaux forcés, les récidivistes, les interdits de séjour puis en 1868, par les invalides et les « travaux légers » de tous les autres pénitenciers.

Suite à une épidémie de fièvre jaune en 1867, le pénitencier subira une forte mortalité des détenus. Il sera dès lors lentement évacué pour être complètement abandonné en 1875. De cette époque, subsistent de nombreuses ruines : hôpital, église ainsi que logements et bâtiments de condamnés.

Entre 1923 et 1933, l’Ile fut louée par la femme d’un bagnard dénommé Duez, qui avait détourné un milliard de francs des biens de l’Eglise. Cette femme de caractère se fit obéir des 20 forçats qu’elle employait et mit en place une ferme « modèle » sur l’Ilet.

L’Institut Pasteur décide d’engager, dès 1978, des programmes de recherche sur le paludisme et l’élaboration d’un éventuel vaccin. Dans cette optique, un élevage de Saïmiri sciureus (appelés saïmiris en Guyane ou singes écureuils) est implanté sur l’île afin de pouvoir disposer de nombreux individus pour l’expérimentation en laboratoire.

En 2001, l’Institut Pasteur se retire et le Conservatoire de l’Espace Littoral et des Rivages Lacustres se voit affecter l’ensemble des Ilets de Rémire, soit 92 hectares.

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Dés notre débarquement sur l'îlet, nous entendons les singes dans les arbres. Ils se rapprochent et nous observent ... Très vite ils descendent de leur perchoir et cherchent par tous les moyens à nous piquer notre déjeuner !!!!

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Nous avons du manger les pieds dans la mer afin d'éviter les petits voleurs qui nous approchent sans craintes.

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Nous n'aurons de répit que lorsque nous serons dans l'eau....mais ils savent que nous sortirons un jour et nous attendent tranquillement, en espérant un gôuter !!!!

P1060704

 

 

 

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Commentaires
L
Incroyables et intrépides petits saïmiris. C'est vrai qu'ils sont "pot de colle"... pas moyen de sortir son pique-nique tranquillement. Ils ne sont vraiment pas farouches. <br /> Attention aux poux d'agouti.
Nou kontan Lagwiyan'n
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